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A la Sorbonne

23 juillet 2013

Don't you know ? Hapiness doesn't exist

 Peu de travail ces temps-ci. Occupé à me cuiter avec les potes, ou à ne rien faire. J'ai réorganisé en conséquence mon programme de révision de cet été sur les points essentiels : droit du travail, droit civil des obligations, droit pénal et droit administratif, droit de la preuve (que j'ai si peu travaillé ou tellement oublié) et droit européen. Quelques révisions en droit constitutionnel, droit des contrats spéciaux (ou civils, selon d'autres ; mandat et contrat d'entreprise essentiellement), droit de la fonction publique...

 Et mes mauvais cours : procédure civile et droit des sociétés.

 Procédure civile, parce que notre enseignante était incompétente (plutôt que de s'en offusquer, on relativisera au regard de mon niveau d'études).

 Procédure civile car l'encadrement pédagogiques (les travaux dirigés) étaient mal organisés, peu utiles pour des étudiants de licence, et assuré par une psychotique aigrie et violente moralement.

 Je me rappelle de ce TD de procédure civile : sur le sujet du contentieux de la sécurité sociale, champ d'étude très spécifique et que toute personne intelligente ne proposerait pas à des étudiants de 3ème année, lorsque notre enseignante, blanchie par les années mais conservant une autorité incontestée, nous exprima cette idée : la sécurité sociale étant mal en point, les comportements incivils se multipliant, les personnes atteintes du SIDA, en ce qu'elles sont plus fautives dans la contraction de la maladie qui est la leur, ne devraient pas être remboursées de la même manière par la collectivité publique.

 Ressenti physique de dégoût.

 Une idée intéressante : dans sa conférence donnée dans le séminaire sur les "avatars des solidarités, au collège de France, un doyen honoraire a insisté sur la nature particulière de la sécurité sociale : entre adhésion (le terme souligne l'importance de la volonté de l'adhérant) et affiliation (où le consentement de l'assuré social n'est pas requis).

 Dans l'avenir de notre Etat social, faudra-t-il élaborer des distinctions entre malades fautifs et malades naïfs ? Quelle charge de la preuve sera prévue ? Les malades dont les actes volontaires auront eu une indicence sur l'aggravation de leur état physiologique devront-ils aller au tribunal pour se dédouaner des accusations d'un système comptable, où la solidarité le dispute à la pénurie ?

 Don't you know ? Happiness doesn't exist. You just have to be happy without it (Money From Home).

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2 juillet 2013

Retour du Solidays, calme dans l'ensemble. Des

 Retour du Solidays, calme dans l'ensemble. Des disputes ponctuelles, toutes idiotes. Des concerts délirants et fatigants à la fois. Peu d'hygiène et de sommeil. Des jolies filles qui me parlaient peu. Un film : l'inconnu du lac, sans pareil ; drôle de voir tous ces mecs la bite à l'air, des scènes pornographiques filmées avec amour ; une émotion si forte lorsque Michel recherche Franck, puis Franck, Michel, à la fin.

 Revenu à Lille du sommeil en retard. Recommencé à courir, très agréable malgré les cloques aux pieds. J'espère que je perdrai un peu de poids dans l'été, je me suis toujours senti moins bien à 82 kg qu'à 75.

 Pas encore recommencé le boulot, je m'y met demain. Peut-être que j'irai à la bu cet aprèm pour les bouquins, quoique j'ai mal aux pieds et sommeil.

 Commencé à communiquer avec Amandine, me demande si je lui parlerai à la rentrée. Me demande si je parlerai à qui que ce soit à la rentrée, si l'on voudra de moi dans les groupes ou les asso, si je ne serai pas seul.

 Je pense à ce support de blog, aux commentaires que j'attend, à moi qui écrirai de temps à autre. Ce que je veux c'est pouvoir retrouver plus tard ce qu j'ai ressenti à tel instant, me souvenir et comprendre.

 

27 juin 2013

La Demoiselle inconnue

 Je découvre aujourd'hui la demoiselle inconnue : http://www.youtube.com/watch?v=a4HfYlpcAPI

 Je l'écoute et ça m'émeut, comme une émancipation. Ce n'est pourtant pas si exceptionnel, simplement délicat et poétique. Seulement joli. Mais si différent de ce que mes proches écoutent d'habitude.

 Je pars demain aux Solidays avec mes amis. Après ça, 2 mois de demi-boulot pour arriver à la rentrée avec quelque chose sur les os. Et puis la Sorbonne.

 Je pars en septembre à la Sorbonne, au coeur du quartier latin, que j'ai visité parfois en touriste, et une autre fois dans des circonstances toutes autres.

 Je pense à Janis, à Louise, à Erwan, à Vincent, à mes parents, et à toutes ces fractions d'histoires qui se sont terminées vite. Je pense à eux avec émotion, et j'espère que je trouverai quelque chose à la Sorbonne.

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